Bilan d'une enquête concernant l'impact des qualifications des ASV, la formation et les besoins des cliniques et hôpitaux vétérinaires.
L'étude dresse un bilan sur l'impact des qualifications professionnelles des auxiliaires vétérinaires sur l'activité des cliniques vétérinaires, la pertinence et la valeur ajouté de la qualification des ASV au regard des besoins des cliniques vétérinaires. Cette étude a été commandée par la Commission Paritaire Nationale Emploi Formation Professionnelle pour mieux piloter les dispositifs de la formation professionnelle. La CFDT, une des organisations syndicales représentant les salariés nous l'a transmise. Elle a été financée par l'Observatoire des Métiers des Professions Libérales, sur les fonds de la formation professionnelle. Cette enquête a été réalisée auprès de 505 employeurs et salariés, et 34 vétérinaires employeurs ont été interviewés. Résumé de ce qu'il ressort de l'enquête : majoritairement les cliniques vétérinaires privilégient la « polyvalence »plutôt que la sectorisation, afin notamment de palier au remplacement de salarié absent, 75 % des répondants, déclarent que dans leur clinique, il est attendu de l'auxiliaire de « l'autonomie, de l'initiative et être capable d'évoluer », la demande de formation spécifique est importante : 24 % des répondants estiment qu'une formation pourrait apporter une compétence avancée en assistance technique, 37 % pour une compétence avancée en conseil et vente.
La formation en alternance est « positivement perçue », par son côté expérience pratique et l'adaptabilité de l'ASV aux besoins de la clinique formatrice et 48 % l'estime indispensable à l'avenir. Les employeurs ne « voient pas l'intérêt de la VAE » mais sont prêts à soutenir leur auxiliaire dans cette démarche. La qualité du diplôme est jugée « positivement » : 48 % des répondants le jugent nécessaire et 43 % le considèrent utile mais pas indispensable. La formation ASV est perçue comme étant assez mal adaptée aux besoins de l'activité rurale, même si les cliniques mixtes peuvent l'apprécier pour leur clientèle « animaux de compagnie ». Pour 60 % des répondants avoir le diplôme est un atout dans le cadre d'un recrutement ; 58 % estiment le niveau des diplômés meilleur en hygiène et asepsie. Le ratio 1 ASV / 1 vétérinaire apparaît comme une référence pour l'activité « animaux de compagnie A la question : « votre clinique aurait-elle besoin d'une auxiliaire/ASV avec une compétence avancée en assistance technique pour laquelle une formation pourrait apporter cette compétence ?
- 24 % ont répondu « oui » - 79 % des vétérinaires ont répondu « non »
- 74 % des auxiliaires/ASV ont répondu « non ». Le besoin de la compétence en vente et conseil apportée par une formation, rassemble plus de répondants avec 37 % de « oui » ; 54 % des répondants estiment que le niveau acquis par les jeunes diplômés du GIPSA est en général adapté au besoin des cliniques vétérinaires (généralistes), les points forts attribués à la formation GIPSA, par les répondants sont :
- hygiène et asepsie (58 % ),
- accueil et relation clientèle (47 %),
- soins et aide opératoire (42 %), A noter que pour 35 % des répondants, l'apport dépend des individus. Source enquête OMPL – CFDT Compte rendu rédigé spécifiquement pour le site Auxivet.com 12/2012
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