La Leishmaniose canine

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leishmaniose canine

La leishmaniose canine : causes, symptômes, conséquences, traitements, et rôle de l'Auxiliaire vétérinaire. (Je me connecte pour lire l'article)



La leishmaniose est une zoonose pour laquelle le chien infecté, malade ou non, constitue le réservoir principal de parasites. La leishmaniose générale du chien, due à Leishmania infantum, est une maladie d'évolution lente, souvent fatale en l'absence de traitement.

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leishmaniose

La Leishmaniose Canine est une protozoose en expansion qui constitue une préoccupation croissante tant pour les vétérinaires que pour les médecins : augmentation régulière de cas confirmés (par exemple). Elle est plus rependue dans le bassin méditerranéen mais gagne petit à petit d'autres régions de France d'où les préoccupations. Cette protozoose infectieuse, inoculable, est due à la multiplication au sein des cellules du système des phagocytes mononucléés, d'un protozoaire Leishmania infantum transmis par la piqûre de diptères du genre Phlebotomus (un moustique) le fameux Phlébotome appelé aussi  mouche des sables.

 Image originaleLe Phlébotome Insecte de 2 à 4 mm, il sévit à l'aube et à la tombée de la nuit de mai à octobre. C'est la femelle qui transmet la maladie en effectuant son repas de sang. C'est à ce moment là qu elle ingurgite les parasites qui se multiplient dans son tube digestif puis migrent dans ses glandes salivaires. Elle peut donc ensuite, lors d un nouveau repas de sang contaminer un autre animal. 




Les symptômesImage originale Le chien peut être contaminé et rester plusieurs mois, voir plusieurs années sans déclarer de symptômes. Les premiers organes atteints sont en générale :
 * la rate,
 * la moelle osseuse, 
* les ganglions, 
et cela continue sur tous les autres organes, c est l ensemble du système immunitaire qui est touché. Voilà pourquoi les symptômes sont très variables : (comme par exemple)  L'amaigrissement (malgré un appétit en général conservé) souvent important, fait apparaître des saillies osseuses, donnant au chien un air de vieux chien mal entretenu ; 
 Modification du caractère  lié à un abattement marqué ;
Perte de poils autour des yeux et de la truffe, puis ces dépilations peuvent s étendre au jarret, au cou, à la queue, voir sur l ensemble du corps ; 
Apparition de croûtes, la peau devient grisâtre, sèche, craquelée avec des pellicules ; 
Parfois allongement des griffes ; 
Ulcérations sur la face externe des oreilles, sur les coussinets plantaires, sur la tête et les membres ; 
Modifications sanguines  : anémie, leucopénie, diminution de l albuminémie, augmentation de la globulinémie, monocytose, thrombopénie ; 
Kératite bilatérale parfois accompagné d ulcère cornéen ; 
Les ganglions lymphatiques sont hypertrophiés et l ensemble des ganglions sont très perceptibles ; 
Forme articulaire avec oedème des extrémités, arthralgie ; 
Problèmes respiratoires avec pneumonie, rhinite.
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Evolution  
Sur un animal très jeune, la mort peut arriver en quelques mois. L évolution de la forme chronique est lente, pouvant aller jusqu'à quelques années avec des poussées d aggravation des symptômes tels que troubles rénaux et hépatiques, diarrhée... 
La mort survient dans 80% des cas environs. Et si l animal guérit (cliniquement) il reste porteur sain et représente le réservoir naturel de la maladie.



Le diagnosticImage originale 
Plusieurs méthodes permettent le diagnostic 
La mise en évidence du parasite (biopsie cutanée, adénogramme, myélogramme) ; 
La sérologie (mise en évidence d anticorps) consiste à rechercher et quantifier les anticorps produits par l'animal contre le parasite. 
La PCR (Polymerase Chain Réaction)  consiste à identifier dans un prélèvement le matériel génétique du parasite recherché. Moelle osseuse et ponction des ganglions sont les prélèvements de choix. 




Le traitement Le traitement (allopurinol, antimoniate de méglumine ) est long, onéreux, et il faut être conscient que l animal a de forte chance de rechute et reste porteur du parasite. 

Le rôle de l auxiliaire vétérinaire Un mot : prophylaxie. En effet, il est très important d informer les maîtres du risque qu encoure leur chien. Expliquer qu en protégeant son chien, on protège également sa famille. Les mesures de prophylaxie visent principalement à éviter le contact entre le vecteur (le Phlébotome) et le chien. Ce moustique ayant une activité crépusculaire, la première mesure est d éviter les sorties en zone infestée durant ces heures. De nombreux produits insecticides sont efficaces contre le Phlébotome, sous forme de pulvérisateur, de collier, de spot-on. 
L auxiliaire doit donc être en mesure de proposer le produit le mieux adapté.

Un groupe d'étude met en évidence l'augmentation du nombre de cas de Leishmaniose canine, notamment dans 32 départements du sud de la France (2011). 





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